Trésors et automne
Où rien de bien n’arrive avant 11 heures et où le raisin noir représente une quête
Difficile d’en douter.
Vendredi 13 septembre 2024, 21 heures 34
Alors c’est une semaine comme celle-ci, à bricoler et chercher des endroits, les apprivoiser, à lever la tête pour trouver des mots à cette heure.
C’est une semaine où je me découvre deux blessures de graveuse, minuscule plaie dans le pouce et index enflammé, affaire de gouge qui ouvre et tend. Je m’attelle à des linogravures comme s’il n’y avait rien d’autre au monde, ni choses à rédiger, ni lectures à mener, ni stock de boutique à constituer. C’est un feu nourricier, tout le contraire d’un incendie. C’est un territoire à explorer, un endroit où créer des assurances, acquérir des savoirs et ressentir la joie.
Comme je comptais sur un septembre heureux niveau météo pour faire des sacs en cyanotype et que je me retrouve là, à guetter les UV (et une bonne lampe car je ne veux pas reléguer la pratique à l’année prochaine), je réfléchis à des sacs ornés d’une linogravure. Je pense souvent à Van Gogh, le matériel d’art coûtant si cher. Beaucoup de gens le pensent peintre fauché, mais en réalité, son frère Théo lui achetait des fournitures de qualité, et beaucoup. C’est pour ça qu’on retrouve d’ailleurs beaucoup de matière sur ses toiles : il avait de quoi.
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