Du yoga & des nazis
Où il ne s’agit pas de la recette des crêpes flambées, du programme du PS ni du petit panier des cornichons.
Dimanche 25 mai 2025, 18 heures 24
J’ai fait du yoga, marché une heure et demi, manqué de faire brûler une courgette dans le faitout fumant, allumé un encens au patchouli, déroulé le tapis de Pilates et pratiqué en culotte, entortillée dans ma robe. J’ai fait des choses qui bricolent un dimanche, m’échouant là avec un constat : cette journée est passée bizarrement. Je ne suis pas sûre d’avoir vécu chaque heure, comme s’il y avait un hiatus, une maille lâche. Je crois que ça me va. C’est une suspension, une attente. Se laisser aller à la mélancolie du dimanche soir, au coeur un peu lourd. Me réjouir d’infimes, la bouteille de kombucha au frigo et les muscles de mes bras que j’ai surpris dans le miroir très dessinés. Je me sens prête à faire complexer vos mecs médiocres et gifler des nazis. J’ai des inquiétudes sur le feu, mais je n’y peux rien, alors je les laisse étouffer. L’arbre voisin s’évente, cet album de The Killers a plus de vingt ans, le soir se fait et moi non. J’attends, je reste, hiatus et maille lâche.
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