Grincement & vélocité
Où je regarde des trucs de kiné, me tiens à la lisière des ruminations, marche tant et nage bien.



Lundi 28 avril 2025, 22 heures 10
Ça alors, 22 heures 10. Totalement après mon heure de sommeil, je bâille et fais vite, comme une petite dactylographe caféinée jusqu’au chignon. Depuis quelques jours, mon tendon d’Achille grince. Nous voilà bien. Je suis donc à compulser mille ressources, à affiner ce que je ressens (je n’ai pas mal mais : ça grince). J’ai réalisé que c’est à cause de mes nouvelles baskets de marche, dont la coque talonnière est trop rigide, et j’apprends donc. J’apprends que le repos, ce n’est pas le mieux, que la glace et les anti-inflammatoires, c’est un protocole dépassé. Il me faut donc une bande élastique de soutien, surélever mon pied, et être patiente. Et casser la coque talonnière de mes Nike, donc. C’est doux et lumineux, que lorsque j’ai compris que je pouvais continuer le sport, j’ai souri de soulagement, d’enthousiasme. Mes marches du matin m’apportent beaucoup de joie. C’est une affaire de délier le cœur et le corps. Je prends l’air, le beau temps quand j’ai de la chance, la vie toujours. J’identifie des oiseaux, très fière de moi. Je vois des chiens être adorables, se croiser avec ce frétillement que je sous-titre ainsi : « Han, t’es un toutou ?! MOI AUSSI ! Viens, on fait les toutous ! ». Je réfléchis, puis plus, et c’est merveilleux. J’écoute de la musique, un podcast, un livre audio; je suis au monde et le fouille, l’investigue.
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