Nous sommes ce samedi. Nous sommes ce jour d’avant. Je ne sais plus si « nous » existe encore, j’ai l’impression que nous avons chacun atteint une forme de grande solitude dans cette traversée, que nous sommes arrivés à un moment où nos chemins se séparent un peu, pour se rejoindre juste après. Nous sommes à la suspension de la lutte. Dans un silence. Une dilution. Une plongée, ouatée, duveteuse. Un isolement. C’est la trêve électorale, mais l’espace bourdonne encore si fort des inepties, des cris dignes d’un savant mélange de petit bar bondé et de marché touristique. L’espace grésille de mensonges, de scandales, de ratés glorifiés.
Continuez votre lecture avec un essai gratuit de 7 jours
Abonnez-vous à Tant qu'il nous reste des dimanches pour continuer à lire ce post et obtenir 7 jours d'accès gratuit aux archives complètes des posts.